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Ce site est une Installation classée pour la Protection de l’environnement (ICPE) et fait donc l’objet d’un dossier de demande d’autorisation d’exploiter (DDAE) qu’il est possible de consulter grâce au lien en bas de page.
Ce dossier que vous pouvez récupérer grâce aux liens ci-dessous contient :

  • Le DDAE de 592 pages,
  • L’étude des dangers en 77 pages : inventaire des dangers, analyse des risque et maîtrise de ces risques.
  • L’étude de l'impact environnemental en 266 pages : Analyse de l’état initial des zones susceptibles d’être affectés, analyse des effets sur l’environnement, mesures envisagées pour éviter et réduire les impacts, présentation de solutions, évaluations NATURA2000, listes des experts et études externes ayant constitué ce dossier.
  • Le plan d’épandage des digestats et ses annexes

Ce dossier a été étudié par CELIA en réunion de travail le 12 décembre 2014.

Le projet de St Louis Energies fait l’objet d’une enquête publique qui se déroule du 8 décembre 2014 au 31 janvier 2015.
Une réunion publique est également organisée mercredi 21 janvier à 18h30 à la salle des fêtes d’ANTHON
Toutes les informations sur le site de la préfecture de l’Isère : www.isere.gouv.fr

Ce projet rentre dans le cadre du Grenelle de l’environnement. D’ailleurs, dans certaines conditions (+50% intrants agricoles), la méthanisation est reconnue comme “activité agricole” par la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche.
Ce procédé est effectivement très intéressant pour réduire les émissions de gaz à effet de serre résultant de la fermentation des déchets organiques. Ces émissions sont essentiellement du méthane qui a un pouvoir de gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO².
Ce projet est très différent du projet de Colombier-Saugnieu qui vient d'être abandonné. Ces installations ont un but essentiellement industriel avec collecte des déchets sur un périmètre très important de plusieurs dizaines de kilomètres. Dans ce cas l'intérêt écologique diminue fortement car le transport par camions créée des émissions de GES ainsi que des nuisances (encombrement des routes, bruit, ...)
Il faut aussi être sûr du contenu des déchets traités pour ne pas épandre dans les champs de produits dangereux.

Avant de se lancer les investigateurs du projet se sont rendus en Alsace pour étudier des sites comme celui qu’ils rêvent de mettre en place.
Par la suite, ils ont rencontré Alain Moyne-Bressand, député-maire de Crémieu afin de présenter leur projet et d'obtenir différentes aides et, bien sûr, quelques conseils précieux pour faire avancer les choses. Ainsi, ils viennent de procéder à de nombreuses démarches administratives concernant la demande de mise en place d’une zone de projets. D’ici quelques semaines, ils devraient avoir des réponses concernant l’avancée de cette aventure humaine qui est également une belle réalisation industrielle. Cela rentre dans le cadre du Grenelle de l’environnement. D’ailleurs, dans certaines conditions, la méthanisation est reconnue comme “activité agricole” par la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche.

D'une part, l’ADEME et les conseils régionaux aident la méthanisation depuis plusieurs années à travers des subventions, accompagnements des projets, etc…
D’autre part, la filière méthanisation peut être un outil favorisant le développement local d’un territoire, car les sources d’alimentation sont à proximité et les produits de valorisation sont consommés sur place.
12 agriculteurs suivraient les frères Jargot dans leur aventure en leur apportant fumier, lisier…

Le dossier, jugé abouti pour la direction départementale de la protection des populations (DDPP), est prêt pour l’enquête publique. Pour le constituer, les associés cogérants ont financé les études nécessaires. Les exploitations agricoles disposent là d’une alternative aux engrais d’origine minérale. " Le projet est agricole et territorial ".