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Nuisances identifiées : Sommaire

Nuisances olfactives

Nuisances sonores

Nuisances visuelles

Nuisances à la circulation


 

Nuisances olfactives

Une des premières inquiétudes des riverains est l’odeur. Dans quelles phases les matières manipulées vont-elles sentir ?

Les intrants

Les tracteurs transportant les fumiers circulent déjà sur nos routes pour épandre ces effluents agricoles sur les différentes parcelles. Pas sûr donc que cela soit plus dérangeant qu’actuellement, surtout que cette nuisance sera plus courte que lorsque ces fumiers sont stockés en plein champ en attendant l’épandage. Les camions “poubelles” contenant les restes agro-alimentaires sont normalement fermés, mais peuvent parfois émettre des odeurs lors de leur circulation, cela n’est pas vérifiable à l'heure actuelle.
Concernant le stockage sur site, nous trouvons en page 66 du DDAE les informations sur les mesures prises : Le déchargement et le stockage des lisiers se fait en milieu clos. Ce lieu de stockage est équipé d’un biofiltre (bassin rempli d’un massif filtrant composé de copeaux de bois et de galets) pour le ventiler.

La méthanisation en elle même

Bien que le biogaz soit beaucoup plus odorant que le compost, de part le processus en milieu clos sans air (anaérobie) il n’y a pas d’émission d’odeur possible pendant la méthanisation dans le digesteur ou post-digesteur en fonctionnement normal. Le traitement du digestat par l’évapoconcentrateur peut générer des évents odorants. Il est alors traité par charbon actif pour éviter l’émission de molécules polluantes. (cf DDAE page 254).

Les digestats

Les disgestats n’émettent quasiment pas d’odeurs du fait de la digestion dans le méthaniseur des matières organiques responsables des nuisances olfactives. Même si des odeurs résiduelles sont présentes, le digestat reste beaucoup moins odorant que le compost ou les effluents d’élevage actuellement épandus.

Synthèse des nuisances olfactives du projet et leur mesure de traitement :

Nuisances actuelles : En fonction du sens du vent et notamment en cas de vent faible d’ouest, l’exploitation agricole, plus précisément l'élevage de bovin peut être déjà facteur de nuisances olfactives. Et à proximité se trouve également la plate-fome de compostage qui se fait à l’air libre et peut émettre des odeurs gênantes. Vous pouvez signifier à la ferme St Louis ces odeurs qui vous semblent venir de la plate-forme en appelant gratuitement le numéro vert 0800 104 024.

Carte des vents dominants :

Nuisances sonores

Les sources de nuisances sonores sont les machines de broyage et les génératrices à gaz.
Les broyeurs des intrants et les cogénérateurs qui transforment le gaz en électricité ainsi que la chaudière sont enfermés dans des bâtiments en béton.
Afin de respecter la réglementation concernant le bruit, les moteurs de cogénération sont placés dans un local muni d’une isolation phonique.
Ces précaution prises (voir MR6 page 261 du DDAE) devront permettre de limiter l’émission sonore à moins 60db en limite de propriété.
En complément une campagne de mesures sonores pourra être réalisée lors de la première année de mise en service pour vérifier le respect de ces seuils réglementaires

Nuisances visuel

Les bâtiments de l’usine sont assez loin du bourg de Chavanoz (1Km) le plus proche du projet , d’autre part un effort paysager important a été réalisé avec par exemple la mise en place d’une jachère (MR10 du DDAE page 270) afin de réduire la perturbation de la faune et la création d’un mare écologique (MR9 du DDAE page 256) avec des plantations d'agrément et une végétalisation du site (MR11 du DDAE page 272) ainsi qu’une lisière (MR12 du DDAE page 276). Effort reconnu par l’Autorité Environnementale (Avis Autorité Environnementale).

Nuisance à la circulation

Il y a actuellement 14 camions et tracteurs par jour qui circulent pour alimenter la plate-forme de compostage. A terme, l’usine génère un trafic de 32 camions/jours, soit 46 au total.
Ce trafic n’est peut être qu’un début, comment cela va-t-il évoluer ?
Nous avons contacté le directeur commercial Xavier HEDEVIN à ce sujet, voici sa réponse :

Concernant la circulation, nous avons dès en amont du projet consulté le Conseil Général pour échanger sur l’accès à la Ferme Saint-Louis. Nous avons intégré les préconisations dans notre projet et continuons à être en discussion avec leurs services afin que notre projet ait l’impact minimum sur la circulation. Le trafic généré va représenter 0,5 % du trafic routier actuel sur la RD 55.
Dans l’arrêté d’Autorisation d’Exploiter nous aurons des tonnages maximaux annuels à respecter, correspondant a priori aux intrants précisés dans le Dossier de Demande d’Autorisation d’Exploiter (DDAE). En tant qu’Installation Classée Pour l’Environnement, nous ne pourrons pas traiter plus que les quantités inscrites dans l’Arrêté. Il ne doit donc pas y avoir 60 ou 100 camions/jour, sans limite… mais au contraire les flux indiqués dans le DDAE.